Benoît nous raconte son ascension du Kilimandjaro

Aventureux et passionné par la nature et les activités sportives, je suis un habitué des trekkings, randonnées, etc. Mon expérience la plus difficile était la montée du GR20 en Corse. Une fois cette étape franchie, je voulais essayer quelque chose de plus dur.

Le Kilimandjaro s’est imposé comme une évidence, et je me suis alors lancé le défi de réussir son ascension.

La préparation physique du périple

Plusieurs vous diront qu’il n’est pas nécessaire d’effectuer une préparation physique avant de se lancer dans l’ascension du Kilimandjaro. Pour le sportif que je suis, l’épreuve ne s’était pas révélée impossible, mais pour les personnes n’ayant pas l’habitude d’activités sportives, je pense que cela peut être utile.

Le climat de la Tanzanie est bien différent de celui de la France, et cela se sent dès l’arrivée à l’aéroport. Pendant la grimpée du mont, le corps doit s’acclimater aux changements de température et d’altitude. Il est donc nécessaire d’avoir une bonne condition physique et un état d’esprit positif pour ne pas abandonner en cours de route.

Le voyage jusqu’en Tanzanie

Avec près de 5895 m, le Mont Kilimandjaro est le plus haut sommet d’Afrique. En réalité, son ascension est plus une randonnée pédestre aux conditions particulières. Mais pour s’y rendre, il faut obligatoirement s’attacher les services d’un guide local ou d’une agence.

Pour ma part, j’ai préféré laisser toute l’organisation du périple à une agence pour ne pas avoir à me préoccuper des détails. Les services de ce prestataire comprenaient le prix de l’entrée du parc qui s’élève à environ 500 euros pour 7 jours, mais pas celui du billet d’avion. Il fallait également prévoir des pourboires assez conséquents pour l’ensemble de l’équipe.

En ce qui concerne les mesures sanitaires, je me suis fait vacciner contre la fièvre jaune. Par contre, j’ai mis de côté l’antipaludéen (pure inconscience diriez-vous…), car ces derniers peuvent augmenter le risque de mal de l’altitude et sont déconseillés par les guides.

Quel équipement pour l’ascension du Mont Kilimandjaro ?

Sans avoir besoin d’un lourd matériel d’alpiniste, il faut quand même s’assurer d’avoir le nécessaire dans ses bagages. Le gros des bagages est pris en charge par des porteurs. Voici quelques éléments que j’ai gardé pour mon ascension du Kilimandjaro :

  • un short et des t-shirts ;
  • un gros manteau d’hiver et un pull ;
  • des chaussures de randonnée en montagne et des chaussettes chaudes ;
  • deux paires de gants et un bonnet ;
  • une lampe frontale ;
  • un bâton de marche
  • une trousse à pharmacie
  • une poche à eau ;
  • du papier toilette ;
  • des barres de céréales et fruits secs ;
  • un agent hydratant.

L’agent hydratant (des pilules d’iodes) permettait de purifier l’eau des cours voisins qui est la seule que l’on consomme après un ou deux jours de marche. Il me paraissait donc vital de l’avoir, car une bonne hydratation (environ 3 l par jour) est obligatoire pour se maintenir en pleine forme.

Aussi, j’ai embarqué avec moi mon téléphone et mon appareil photo afin de revenir avec plein de souvenirs, et pour éviter de m’ennuyer.

Ma randonnée sur le Kili

Gravir le Mont Kilimandjaro est loin d’être une entreprise ennuyeuse. Au fil des jours, on observe le paysage qui change du tout au tout, mais qui demeure magnifique. La faune et la flore sont riches, et les couchers de soleil, exceptionnels.

Mon ascension, je l’ai effectuée par la voie Machamé qui est l’une des plus jolies et la plus populaire. Elle est donc très fréquentée. La descente, quant à elle, a eu lieu par la voie Mweka. En tout, j’en ai eu pour six jours de randonnée : quatre pour la montée et deux pour la descente.

Les journées se déroulaient selon un schéma type.

  • Réveil autour de 6 heures
  • Thé et toilette avec une petite bassine d’eau chaude (comme vous pouvez vous en douter, il n’y a pas de douche possible durant le trajet)
  • Départ autour de 8 heures
  • Arrivée au camp entre 12 et 14 heures
  • Thé, repos et détente
  • Dîner vers 18 heures et ensuite, tout le monde file au lit.

Les repas étaient assez variés : viandes, salades, riz, soupes… Mes barres de céréales étaient mes petites récompenses que je dégustais bien au calme pour me féliciter de la journée accomplie.

Pour ne pas s’ennuyer, certains randonneurs suggèrent de garder un jeu de cartes ou autres. Mais avec mon appareil photo, je préférais prendre des clichés encore et encore. J’ai aussi passé beaucoup de temps à discuter avec mon guide (Idriss), et j’ai appris plusieurs anecdotes sur la région.

Un souvenir unique

Au final, mon ascension du Kilimandjaro était une très belle aventure. Voila une carte postale envoyée avec SimplyCards depuis mon Smartphone ou vous pouvez sentir l’ambiance de cette belle aventure.

Carte postale souvenir de mon ascension au Kilimandjaro

L’ambiance était bonne, et j’ai pu me faire de nouveaux amis et apprendre de nouveaux mots (surtout le fameux « polé polé » qui veut dire « doucement doucement » et que l’on rabâche à ceux qui vont trop vite). A cette altitude, le risque d’œdème pulmonaire ou cérébral ne doit pas être négligé.

Je renouvellerai bien l’expérience, mais avant cela, je dois aller à la conquête d’autres monts et sommets de par le monde.