Mon nom c’est Louis, et j’ai découvert la pêche à la truite il y a quelques mois. Plus qu’un simple loisir, c’est une activité qui m’a permis d’aller à la découverte de moi-même et de vivre des choses que je qualifierai de sensationnelles. Je vous emmène ici, à la rencontre de cette nouvelle passion.
Comment j’ai découvert la pêche à la truite
Tout petit, j’étais très attiré par la nature et les animaux. Mais une fois adulte, ma profession de pâtissier ne me permettait plus de faire de longues balades pour m’imprégner de mon environnement.
L’année dernière, peu de temps après le mariage de mon meilleur ami, j’ai ressenti le besoin de prendre le large afin de ne pas empiéter sur sa vie de couple et de me recentrer sur moi-même. À tout hasard, j’ai choisi de me rendre dans les Pyrénées-Orientales pour profiter du calme des montagnes et du climat agréable à ce moment-là.
C’est là que je fis la connaissance de Hugues, un guide de pêche qui travaille en collaboration avec la résidence où je logeais. J’étais un peu sceptique lorsque il m’a proposé de participer à une séance de pêche à la truite. Mais je me suis finalement décidé, et je ne le regrette pas !
Contrairement à ce que je pensais, la partie de pêche n’a pas été ennuyeuse, mais plutôt excitante et très instructive. C’était un ensemble de tactiques qu’il fallait scrupuleusement suivre pour ne pas effrayer le poisson et réussir sa prise. Je ne m’y attendais pas, mais les premières touches sur ma ligne ont provoqué en moi comme une décharge d’adrénaline !
Après quelques tentatives ratées (plus d’une dizaine, je l’avoue), j’ai réussi à faire ma première prise : une superbe truite de 30 cm que j’ai brandi comme un trophée. J’étais tellement fier que je l’ai prise en photo et je me la suis même envoyée en carte postale pour pouvoir accrocher cette photo souvenir sur mon frigo 😉
L’envie de renouveler l’expérience m’a poussé à prolonger mon séjour de deux jours afin de participer à une autre partie de pêche.
De retour en ville, j’ai pris l’habitude de me retirer de temps en temps pour pratiquer cette activité qui est devenue mon divertissement favori aujourd’hui.
Ce que m’apporte la pratique de la pêche à la truite
Plus qu’un hobby, la pêche à la truite m’a permis de développer certaines aptitudes et de vraiment prendre du plaisir.
Grâce à cette activité, mon niveau de stress a énormément baissé. En effet, la pêche me met en contact direct avec la nature, ce qui me permet d’en apprécier chaque élément : la sensation de la brise légère qui souffle, le bruit discret de l’envol d’un oiseau, les couleurs magnifiques d’un papillon se posant ma main, etc. Instants de relaxation sans pareil…
Aussi, cela m’a aidé à augmenter ma concentration, car pour faire de la pêche à truite, il est impératif d’être en alerte tout en gardant son calme afin de ne pas faire fuir le poisson et de l’attraper au moment opportun. La patience, la maîtrise de soi et la promptitude de réaction sont donc des choses que j’ai su apprendre au fil du temps.
En plus de tous ces avantages que j’en ai tirés sur le plan psychologique, je dois aussi vous avouer que depuis que je pratique régulièrement la pêche à la truite, je suis plus musclé. C’est en effet une activité qui permet de travailler certaines parties du corps, principalement le dos, les épaules et les bras.
Mes techniques et astuces
Les amateurs vous le diront. Pêcher la truite n’est pas très difficile, mais ce n’est pas non plus une activité à exercer sans préparation. Il faut avoir le bon matériel et surtout appliquer une bonne technique pour éviter de revenir bredouille.
La pratique de ce type de pêche ne nécessite qu’un moulinet petit et léger ainsi qu’une canne courte. Il ne faut toutefois pas oublier le reste de l’arsenal du bon pêcheur : nylons, plombs, hameçons, etc. J’ai opté pour une canne à anneaux réglable de 3,80 à 4,50 m.
Pour ce qui est de la technique, j’applique celle de la pêche au ver ou pêche au toc. C’est la plus simple et la plus adaptée aux débutants. Ici, il faut d’abord repérer les divers obstacles (branches, pierres, etc.) pour éviter d’accrocher et de casser sa ligne. Ensuite, tandis que la canne est fermement tenue d’une main et pincée de l’autre, la ligne est laissée à la dérive dans le courant. Avec calme, silence et patience, on peut dénicher de belles truites.
J’ai aussi expérimenter la pêche au leurre il y a quelques semaines. C’était une belle et riche expérience. Elle est aussi facile à mettre en œuvre, mais nécessite toutefois un matériel différent de celui de la pêche au ver. J’ai pu louer l’équipement nécessaire afin de participer à cette séance de pêche. Cela a été un très bon moment.
En matière de pêche à la truite, l’idéal est de tester diverses techniques afin de trouver celle qui convient le mieux à son tempérament. Ensuite, on la peaufine et on devient un expert en la matière. Pour ma part, après divers essais, je suis devenu un adepte de la pêche au ver car c’est pour moi la plus simple à pratiquer.